Réduire les maladies par la lutte biologique dans ses sols

La lutte biologique, aussi appelée lutte intégrée, retient de plus en plus l’attention des chercheurs et des filières agronomiques dans la mesure où elle représente une alternative aux produits phytosanitaires de synthèse, jugés très souvent toxiques pour l’homme et son environnement.

La lutte biologique consiste à utiliser des organismes vivants ou leurs composants (phéromones, toxines, éliciteurs, enzymes extracellulaires, etc.) pour supprimer ou, à défaut, contrôler les populations d’organismes nuisibles. Dans les systèmes de production agricoles, les espèces pathogènes se multiplient, parfois sans limite quand elles ne rencontrent plus leurs ennemis naturels présents dans le milieu. C’est la théorie du relâchement écologique qui apparaît au fur et à mesure que les sols se fatiguent biologiquement.

La loi de la nature prévoit que tout organisme vivant, du plus petit au plus grand se trouvera à un moment donné la cible d’un ou plusieurs prédateurs pour maintenir un équilibre de fonctionnement correct, diversifié et autonome. C’est ce qu’il se passe par exemple dans les sol en forêt où les agents pathogènes se font naturellement réguler sans intervention de l’homme sur cet écosystème. Malheureusement, ce schéma idéal de conservation des prédateurs naturels est difficilement reproductible sur une exploitation agricole où l’homme doit interférer sur le milieu pour produire et nourrir les populations humaines.

La lutte biologique permet donc d’utiliser les ennemis des espèces nuisibles, pour en réguler la population. Si les pathogènes ne sont pas accompagnés de leurs prédateurs naturels, ils peuvent s’adapter à leur nouvel environnement et le coloniser de façon très agressive. Les pires exemples sont celui du phylloxera de la vigne arrivé d’Amérique du Nord en 1861 et du doryphore arrivé du Canada à la fin du XIXème siècle. La protection que l’on peut apporter par l’utilisation d’un agent de lutte biologique est le fruit de recherches attentives des rapports de force existants entre agresseurs et agressés. La connaissance des modes d’action passe par la compréhension des interactions entre les différents organismes vivants présents dans un environnement naturel. Les modes d’action les plus courants sont la compétition pour la nourriture, l’oxygène, et l’espace.Il est recommandé pour chaque agriculteur d’améliorer ses moyens de lutte par la conservation.

Ce sont toutes les méthodes qui permettent d’augmenter les populations d’organismes bénéfiques, en modifiant l’environnement ou les pratiques agricoles. C’est par exemple le cas avec l’implantation de haies, des plantes relais abritant les agents de lutte biologique ou encore de l’application des pratiques liées à la conservation des sols. Nous recommandons vivement les pratiques de conservation des sols pour lutter contre les maladies végétales car la quasi-totalité des champignons pathogènes présents sur les végétaux, viennent en premier lieu du sol. Conserver son sol par de bonnes pratiques, c’est l’aider à développer les champignons bénéfiques en compétition avec les pathogènes pour l’occupation de l’espace dans le sol.

Il s’agit alors de casser ce cycle en privilégiant l’apparition des champignons bénéfiques dans le sol au détriment des pathogènes, vecteurs de nombreuses maladies comme le piétin, la fusariose ou encore le sclérotinia.

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